Film récent hors compétition

Baby

Brésil / France / Pays-Bas

2025

1h47

VOST

De :

Marcelo Caetano

—

Image :

Joana Luz & Pedro Sotero

Scénario :

Gabriel Domingues & Marcelo Caetano

Musique :

Cae Rolfsen & Bruno Prado

avec :

João Pedro Mariano, Ricardo Teodoro, Ana Flavia Cavalcanti

Sam. 1er Février / Megarama / 18H30

Dim. 02 Février / Megarama / 13H30

Sam. 1er Février / Megarama / 18H30

Dim. 02 Février / Megarama / 13H30

”Baby” suit le parcours de Wellington, un jeune homme de 18 ans qui, à sa sortie de prison finit à la rue, sans ressources, abandonné par sa famille. Lors d’une visite dans un cinéma porno, il rencontre Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Leur relation se transforme peu à peu, passion conflictuelle mais aussi création d’une nouvelle famille.

Véritable récit initiatique, ce deuxième film du réalisateur brésilien s’inscrit dans le registre du réalisme social mais sans misérabilisme. Personnages et mise en scène font preuve d’une belle énergie.

Prix Fondation Louis Roederer de la révélation, Semaine de la Critique – Cannes 2024
Grand Prix, Festival Biarritz Amérique Latine 2024
Meilleur film, Florence Queer Festival 2024

Critique(s)

Conçu pendant sept années, “Baby” ne nous veut aucune misère, peu de violence (hormis celle, tacite, de la dépendance économique, le temps d’une liaison avec un sugar daddy fortuné), n’impose pas d’autre évidence que celle d’aimer ses personnages dans leur Eden de débrouille – on repense furtivement au “Shéhérazade” de Jean-Bernard Marlin.Libération, Sandra Onana, 21/05/2024

“Baby” transcende les clichés de certaines productions LGBTQIA (dolorisme, pittoresque, scènes érotiques) pour proposer une vision troublante et singulière des rapports affectifs. Sa démarche fait ainsi écho à plusieurs oeuvres marquantes du genre, du “Droit du plus fort” de Fassbinder à “Ronde de nuit” d’Edgardo Cozarinsky, en passant par “L’homme blessé de Patrice Chéreau et “Happy Together “ de Wong Kar waï.aVoir-aLire.com, Gérard Crespo, 22/06/2024

Marcelo Caetano a l’art de produire avec l’équipe qu’il dirige des images nettes et belles, mais qui affichent pourtant leur réalisme. On sent la vie globalement partout, au sein de cet enchaînement de rencontres et de galères. Peut-être que ce côté à la fois attachant et très vrai provient du mouvement général donné au film : celui d’une course qui ne s’arrête presque jamais.Cult.news, Geoffrey Nabavian, 21/05/2024

Marcelo Caetano et son coscénariste Gabriel Domingues choisissent le récit initiatique pour décrire à travers les yeux d'un jeune homme se confrontant au monde adulte, la vitalité sociale des rues de São Paulo. Si l'approche s'inscrit dans le réalisme social, c'est moins pour se servir d'une toile de fonds que pour exprimer la chorégraphie de la diversité des corps dans un espace. Le film est ainsi sans cesse traversé par le mouvement corporel, qu'il s'agisse d'une fuite dans les couloirs du métro ou encore dans les étreintes intimes.Le Club de Mediapart, Cédric Lépine, 29/09/2024