Film restauré

Victimes du péché

Mexique

1951

1h25

VOST

Version restaurée 4K - Noir & blanc

De :

Emilio Fernández

—

Image :

Gabriel Figueroa

Scénario :

Emiliano Fernández

Musique :

Antonio Diaz Conde

avec :

Ninón Sevilla, Tito Junco, Rodolfo Acosta

Mar. 28 Janvier / Megarama / 19H00

Jeu. 30 Janvier / Megarama / 19H30

Mar. 28 Janvier / Megarama / 19H00

Jeu. 30 Janvier / Megarama / 19H30

FILMS NOIRS : LES PÉPITES RETROUVÉES de l’Amérique du Nord et de l’Amérique hispanique

Présenté en collaboration avec Les Films du Camélia

À Mexico, Violetta, une danseuse cubaine du cabaret Changóo sauve un bébé abandonné et décide de le garder. Mais cela déplait fortement à Rodolfo, son souteneur et propriétaire du club, lequel s’oppose à son projet et se met en travers de son chemin.

Ce film a été mis en images par un duo mythique du cinéma mexicain : Emilio Fernández à la réalisation et Gabriel Figueroa à la direction de la photographie. L’expressivité du noir et blanc, l’usage des contrastes lumineux et la mise en scène de tragédies humaines constituent leur signature empruntée des codes du film noir hollywoodien.

Critique(s)

On ne pleure pas aux mélos avec Ninón Sevilla. La frénésie, le rythme, la musique, la danse, la sensualité voire l’arrogance, l’emportent sur l’apitoiement et tout va très vite. L’entrain de la danseuse emporte tout. Sa manière d’assumer son corps et son cœur est unique et affirme avec superbe sa différence.Positif, Christian Viviani, N° 761-762

Violetta est une vraie tornade interprétée par Ninón Sevilla, « La Vénus d’or du cinéma mexicain ». Sa façon de passer, en dix secondes, d’une danse muy caliente au pouponnage de son bébé en fait l’incarnation rêvée de ce stéréotype féminin que le cinéma chérit au moins depuis “L’Aurore”, de Murnau : la maman et la putain. Je ne suis pas le premier à m’extasier devant cette volcanique actrice. Dans les colonnes des Cahiers du Cinéma, en février 1954, un certain François Truffaut écrivait : Regard enflammé, bouche d’incendie, tout se hausse chez Ninón (le front, les cils, le nez, la lèvre supérieure, la gorge), les perspectives fuient par la verticale comme autant de flèches décochées, défis obliques à la morale bourgeoise, chrétienne, et les autres. Pas mieux !Télérama Sortir, Jérémie Couston, 10/07/24