Focus cinéma

¡Ay, Carmela !

Carlos Saura

Chef Op : José Luis Alcaine

Espagne

1990

1h45

VOST

Version restaurée 4K

Mardi 28 février - 13h30
Megarama
Samedi 04 mars - 13h30
Megarama

Deux comédiens ambulants qui chantaient pour les combattants républicains sont arrêtés par les troupes franquistes. Pour sauver leur peau, ils vont accepter, non sans réticence, de faire un spectacle ridiculisant les brigadistes polonais emprisonnés avec eux.

Prix de la meilleure actrice, 3ème cérémonie des prix du cinéma européen – Prix du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Andrés Pajares, meilleure actrice pour Carmen Maura, meilleur acteur dans un second rôle pour Gabino Diego, meilleure adaptation, meilleurs effets spéciaux, meilleur montage, meilleur son, meilleurs décors, meilleur direction de production, meilleurs costumes, meilleur maquillage aux Goyas 1991

Critique(s)

Nul doute, Ay, Carmela ! est l’un des grands chefs-d’œuvre de Carlos Saura. Avec ce portrait emblématique de deux Espagnes qui se déchirent dans un conflit mortifère, Saura signe une tragi-comédie tendre et poignante à la fois. Un film qui porte un devoir de mémoire, pour ne pas oublier ceux qui ont perdu la vie en contestant le totalitarisme. quetalparis.com

Carlos Saura, en faisant de sa comédie une réflexion sur le spectacle et le monde, arrive à faire sortir de l’écran son film pour le projeter dans notre vie. Dans la salle, quel public sommes-nous donc ? Et lorsqu’à la dernière image, il montre, inscrite sur une tombe la date 1938, date-clé de son cinéma, toujours nourri par l’Espagne mais transpercé par la flèche du franquisme, il nous rappelle que la guerre civile ne fut pas qu’une métaphore et pas seulement un spectacle. Philippe Piazzo – Jeune Cinéma n°210 (septembre 1991