Film restauré
Les Petites Marguerites
Věra Chytilová
Chef Op : Jaroslav Kučera
Tchécolslovaquie
1966
1h14
VOST
Version restaurée 2K - Noir & blanc
Jeudi 2 mars - 13h30
Espace des Arts
Intermède musical avant la séance
Marie 1 et Marie 2 s’ennuient fermement. Leur occupation favorite est de se faire inviter au restaurant par des hommes d’âge mûr puis à les éconduire. Tourné en 1966, juste avant le Printemps de Prague, ce pamphlet libertaire est considéré comme un chef d’œuvre de la Nouvelle vague tchécoslovaque.
- Réalisateur : Věra Chytilová
- Image : Jaroslav Kučera
- Scénario : Věra Chytilová
- Musique : Jiri slitr
- Avec : Jitka Cerhová, Ivana Karbanová
Critique(s)
« Féministe en diable, d’une inventivité folle, punk avant la lettre. Un film dont la forme s’éclate sans cesse dans un fracas coloré, comme portée par une affirmation de liberté jetée à la face du conformisme d’alors. »
Libération, Julien Gester, novembre 2013
« Une liberté de ton et une audace formelle stupéfiantes, un rythme totalement essoufflé sont au service des agissements de ces deux héroïnes nihilistes qui saturent l'espace de leurs gesticulations et de leurs rires stridents. »
Le Monde, Isabelle Regnier, novembre 2013
« Les Petites Marguerites est le récit, aussi sombre que bigarré, d’une abdication en forme de libération. Aussi cette puérilité à l’excentricité décomplexée est vouée à un nihilisme qui finira par se retourner contre ses deux instigatrices à l’unisson. »
Critikat, Estelle Bayon, novembre 2013
« Deux ans avant le Printemps de Prague, un film manifeste, totalement anar qui loue la fête, la vie, c’est un film vraiment à revoir sur grand écran ! »
FRANCE INTER - Le masque et la plume
« Quelle chance de voir ou revoir cette merveille ! Un film de rire et de fracas, impertinent et d’une liberté de tous les plans (…) Avec le temps, l’oeuvre connaît une ultime métamorphose : elle gagne en force à chaque vision.
Le film est tout simplement devenu un chef-d’œuvre »
MAGAZINE L’HISTOIRE
« C’était en 1966. Věra Chytilová bousculait tout avec des films surréalistes et absurdes (…) C’est drôle, inattendu, insolent. Le meilleur exemple de sa volonté de révolte et de son ironie mordante »
L’OBS
"Avant-gardiste militante, Chytilová fait voler en éclats sa narration, dans un joyeux bazar syncopé et absurde"
TELERAMA
"Un doux vent de dinguerie"
LES INROCKS
