Focus cinéma

Les sorcières d’Akelarre

Espagne
2021
1h32
VOST
De :
Pablo Agüero
Image :
Javier Aguirre
Scénario :
Pablo Agüero, Katell Guillou
Musique :
Maite Arrotajauregi
avec :
Alex Brendemühl, Amaia Aberasturi
Séance(s)

Jeu. 3 Mars
Megarama
13H30

Dim. 6 Mars
Megarama
18H30

Jeu. 3 Mars
Megarama
13H30

Dim. 6 Mars
Megarama
18H30

Au Pays basque, en 1609, cinq adolescentes et une enfant sont arrêtées par l’Inquisition, accusées de participer à des sabbats. Brutalement enfermées, interrogées sous la torture par des juges qui croient à peine ce qu’ils professent, toutes les six vont abonder dans leur sens pour les manipuler et peut-être recouvrer ainsi leur liberté. Si, derrière la figure de ce juge l’ombre probable d’un certain Harvey Weinstein transparait, Pablo Agüero réalise une œuvre autant fascinante que militante.

 

Agüero illustre le chemin fait par la figure de la sorcière dans la théorie féministe. La “révolte des damnées” est filmée comme une performance “punk” contre le patriarcat. Un discours qui fait parfaitement écho au contexte actuel, où la parole libérée des femmes s’affirme un peu plus chaque jour et entraîne une prise de conscience des mœurs archaïques toujours ancrées. Le Monde, 25 août 2021)

Goya de la meilleure photographie à Madrid en 2021.

Critique(s)

La photographie est très soignée. Le film choisit une lumière assez sombre, qui s’interpose parfois dans des décors maritimes absolument magnifiques. La couleur rouge raconte le feu et la nuit qui détruisent les jeunes femmes amoureuses de leur liberté. Parfois, l’esthétique de l’image fait craindre une tonalité érotique du récit, renforcée par le jeu sensuel des comédiennes. Mais le réalisateur échappe à ce qui aurait pu être une véritable faute de goût. Son métrage ménage un intérêt croissant avec un rythme accordant une place de choix à la musique et suscitant le suspense. D’ailleurs, la dernière partie dont on pourrait discuter la vraisemblance de l’issue se transforme en une sorte de symphonie de sons, couleurs et émotions. Les jeunes femmes font la démonstration incontestable que la liberté des peuples et des cultures prend toujours son origine avec le prétendu sexe faible. Les sorcières d’Akelarre est écrit comme un hommage aux combats sociaux que mènent les femmes à travers le monde pour gagner leur intégrité intellectuelle, physique et émotionnelle. (aVoir-aLire.com)Auteur de la critique

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