Film récent hors compétition

Le Système Victoria

France
2025
1h40
De :
Sylvain Desclous
Image :
Inès Tabarin
Scénario :
Sylvain Desclous
Musique :
Florencia Di Concilio
avec :
Jeanne Balibar, Damien Bonnard, Cédric Appietto, Eric Rheinhardt
Séance(s)

— Lun. 27 Janvier 2025
Megarama - 13H45

— Mer. 29 Janvier 2025
Megarama - 20H00

— Lun. 27 Janvier 2025
Megarama - 13H45

— Mer. 29 Janvier 2025
Megarama - 20H00

Directeur de travaux d’une grosse tour en construction à La Défense, David doit faire face à des retards insurmontables, des pressions incessantes et au surmenage des équipes. Dans sa vie personnelle, c’est un homme séparé qui s’occupe bien de sa fille lorsqu’il en a la garde. Lorsqu’il croise le chemin de Victoria, ambitieuse DRH d’une multinationale, il est immédiatement séduit par son audace et sa liberté. Entre relation passionnelle et enjeux professionnels, David va se retrouver pris au piège d’un système qui le dépasse.

Récit d’une liaison sulfureuse sur fond de corruption financière, adapté du roman éponyme d’Éric Reinhardt.

“C’est ce qui m’a le plus frappé à la lecture du roman : à quel point les deux personnages principaux incarnaient de manière quasi idéale les deux classes sociales antagonistes dont l’affrontement structure le champ politique depuis Karl Marx” (S. Desclous).

En présence de Sylvain Descloux, réalisateur et Inès Tabarin, directrice de la photo (sous réserve)

Sélection Festival du film francophone, Angoulême 2024

Critique(s)

Dans cette tour gigantesque qui incarne architecturalement la démesure des ambitions des personnages, Sylvain Desclous s’amuse à créer des espaces cachés et dévoilés, de labeur collectif et de solitude du chef et rend l’édifice menaçant.(...). La brillante idée du film, c’est d’avoir choisi Jeanne Balibar en Victoria. Elle n’a pas la jeunesse du personnage de papier, mais la remplace par une qualité incomparable de trouble et de mystère, une impression permanente de main de fer dans un gant de velours, de danger imminent. Son insolence, sa liberté,sa façon de jouer avec le “système” en font une grande “méchante de cinéma”.Festival d'Angoulême, Lilylit.wordpress.com, 31/08/2024
Damien Bonnard et Jeanne Balibar brillent par leur manière toute en finesse d’incarner ce choc des contraires et l’alchimie qui émane d’eux, moteur d’une liaison dont on se demande à chaque seconde quand elle va finir dans le mur et voir cette prédatrice aller se chercher une nouvelle proie. Et à travers cette liaison aussi dangereuse que fatale, Desclous, fin observateur de la société française et d’une certaine lutte des classes qui ne s’est jamais totalement éteinte (de “Vendeur” à “De grandes espérances”), signe une parfaite parabole du capitalisme et du libéralisme qui, poussées à leur extrême, balaient tout sur leur passage, y compris les esprits les plus purs et en apparence incorruptibles.Première, Thierry Cheze, 30/08/2024

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