Film récent hors compétition

France / Belgique
2025
1h40
De :
Thibault Emin
Image :
Léo Lefèvre
Scénario :
Thibault Emin, Alice Butaud, Emma Sandona
Musique :
Shida Shahabi
avec :
Matthieu Sampeur, Édith Proust, Lika Minamoto  
Séance(s)

— Mar. 28 janvier 2025
Megarama - 20H30

— Sam. 1er Février 2025
Megarama - 20H30

— Dim. 02 Février 2025
Megarama - 20H30

— Mar. 28 janvier 2025
Megarama - 20H30

— Sam. 1er Février 2025
Megarama - 20H30

— Dim. 02 Février 2025
Megarama - 20H30

L’apocalypse n’est plus très loin. Une épidémie sévit dehors : il suffit d’un seul regard pour que les êtres vivants soient contaminés, ce qui les condamne à fusionner avec les choses, à se confondre avec les objets. Et pourtant, un couple vient de se créer, et ils s’aiment, confinés dans un appartement… en attendant le pire.

Pour son premier long métrage (tiré de son court métrage réalisé en 2007), Thibault Emin livre un film fantastique et organique, dans la droite ligne de David Cronenberg, avec des effets spéciaux sidérants.

Avertissement : Ce film contient des scènes pouvant heurter la sensibilité des spectateurs.

Sélection Festival européen du film fantastique, Strasbourg 2024
Sélection Festival de Sarlat 2024

Critique(s)

L’influence de David Cronenberg est plus qu’évidente dans le premier film de Thibault Emin. A l’instar du maître de l’horreur, tout est organique, répugnant, poisseux dans une atmosphère et un récit en parfaite adéquation avec les effets spéciaux soignés. Humains et éléments divers et variés fusionnent littéralement ensemble pour ne former qu’un seul être telle la représentation des mutations génétiques et de l’évolution de la vie. Au-delà du maquillage particulièrement réaliste, les gros plans sur la nourriture, la peau et les personnages enferment le spectateur à l’intérieur de l’appartement qui devient le théâtre d’événements angoissants.Le Mag Cinéma, Marine Maudelonde, 29/09/2024
Il y a naturellement une part de folie et de génie, une sorte de psychose cinématographique, dans “Else” qu’on peut relier par exemple à Cronenberg, Lynch, Tsukamoto ou encore au Polanski du “Locataire” et de “Répulsion”. Le film demande donc une certaine ouverture d’esprit ("il va falloir se faire violence") et de la patience, un peu comme pour un "trip" dont les effets agissent à retardement.Cineuropa, Fabien Lemercier, 12/09/2024
Thibault Emin adapte en format long son court métrage de 2007. D’une ambition folle, Else tient la gageure d’imposer un univers de fantastique cosmique et organique qu’on croyait réservé au cinéma d’animation. On pense évidemment aux transformations du corps cronenbergiennes ou aux paysages infernaux de Clive Barker, mais le cinéaste impose surtout une vision intime unique, aux multiples lectures symboliques, où la peur du néant s’entremêle à l’osmose de l’amour. Une merveille.

Bande Annonce / Extrait

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