Film des invités

Le dernier loup

Franc/Chine
2015
1h59
VOST
De :
Jean-Jacques Annaud
Image :
Jean-Marie Dreujou
Scénario :
Jean-Jacques Annaud, John Collee, Alain Godard
Musique :
James Horner
avec :
Feng Shaofeng, Shawn Dou
Séance(s)

Mar. 1er Mars
Espace des Arts
16H00

Mar. 1er Mars
Espace des Arts
16H00

Pendant la révolution culturelle dans les années 60, deux jeunes étudiants chinois sont envoyés en Mongolie intérieure pour éduquer les nomades. Mais leur vie va être transformée en découvrant les relations complexes entre loups et nomades ; un équilibre précaire qui va être rompu par la volonté d’un commissaire politique de développer l’élevage intensif des moutons, de cultiver la steppe et, pour cela, de détruire les loups. Un film tendu, palpitant, parfois à couper le souffle.

 

Eh bien je peux te dire que pendant deux ou trois ans, je me suis réveillé en sueur au moins une fois par semaine en me disant : « Mince, je ne vais jamais réussir à tourner cette scène. » Mais voilà, on fait du cinéma justement pour connaître ce genre d’insomnies. (…) Le plus gros souci, en fait, ce n’est pas d’être perdu au fin fond de la Mongolie en pleine nuit et au milieu des tempêtes de neige, mais de vouloir à tout prix des plans où les loups et les chevaux courent ensemble. On a fini par se débrouiller en mettant du fil de clôture entre les animaux et en jouant aussi avec les fonds bleus. Sauf que quand il neige, les fonds bleus deviennent gris ! C’est très compliqué tout ça. C’est sans doute la très grande joie de notre métier : tenter des choses inconsidérées, comme tourner des plans en courte focale avec des chevaux lancés au triple galop à vingt centimètres de ta caméra. Bon sang, même les voitures de travelling n’arrivaient pas à les suivre tellement ils fonçaient. (Jean-Jacques Annaud, première.fr)

Coq d’Or du meilleur film à Pékin en 2015.

Critique(s)

Renouant avec le réalisme documentaire de « L’ours » qui lui valut le César du meilleur réalisateur en 1989, le cinéaste dénonce la logique destructrice de l’homme qui met en péril l’écosystème. Il mêle brillamment fable animalière, quête spirituelle et charge politique dans un film d’une ampleur romanesque et d’une puissance visuelle sidérante. (La Montagne, 26 décembre 2016)Auteur de la critique
Comme dans d’autres films de Jean-Jacques Annaud autour des ours ou des tigres, ce sont les loups, les héros, ainsi que les paysages sublimes de la Mongolie intérieure. Certaines séquences sont stupéfiantes et notamment l’attaque des loups en bande contre un troupeau de chevaux élevés pour l’armée, la nuit dans le blizzard, en utilisant des drones pour certaines prises de vue. Il en est de même pour la chasse des gazelles. Le film parvient sans peine à capter l’attention pendant près de deux heures. (nouvelobs.com)Auteur de la critique

Bande Annonce / Extrait

Ces films pourraient vous plaire

Gardons le contact !

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toute l'actualité du Festival !